Le Gall ?... Il me fait penser à Mouche, le rouquin des "Castors" qui aurait grandi et pris de l'assurance.
J'avoue que j'aime vraiment bien. C'est vrai qu'il ne faut pas trop chercher matière à réflexion dans les histoires ; Charlier balançant ici de sacrés scénarios qui mêlent aventure, tension dramatique, explosivité. C'est vraiment rocambolesque, on n'y croit pas une seconde... mais c'est bien attachant.
Le graphisme ?... étonnant à l'époque (1959) car les différentes planches sont réalisées au lavis. Contrastes, profondeur, "faux relief" attirent l'oeil, font apprécier le travail d'artiste de Mitacq.
Jacques le Gall ?... Une belle série qui aurait dû continuer, mais qui s'arrête suite au décès de Charlier en 1989 ; lequel -chose rare- n'en avait écrit aucun scénario d'avance. Ce premier tome d'une intégrale, qui réunit ici trois albums parus, permet d'apprécier -en une sorte de deuxième jeunesse- les aventures de ce jeune "baroudeur".